Akori Logo
F.A.Q.  LOGICIEL LIBRE

Accueil
Produits
Société
Contact





Le vocabulaire utilisé dans le monde du logiciel libre est relativement nouveau et fait appel à des notions juridiques mal-connues du grand public. Voici quelques questions - réponses pour vous aider à mieux appréhender ce vocabulaire :



Quelles différences existe-t-il entre logiciel libre et open source ?
Le mot open source signifie, au sens strict du terme, que le logiciel est livré avec ses sources, ce qui permet de comprendre le fonctionnement du programme, voire de le modifier pour l'adapter à son usage. Mais attention, pour cela, la licence doit l'autoriser. Le terme logiciel libre implique la concession de beaucoup plus de libertés à l'utilisateur que la simple liberté de voir le code source. Mais, bien souvent, l'analogie est faite entre open source et logiciels libre. En cas d'utilisation professionnelle, il est recommandé de bien vérifier les termes de la licence.


Logiciel libre veut-il dire gratuit ?
Pas nécessairement. Le terme "logiciel libre" donne un certain nombre de libertés à l'utilisateur, comme celle de pouvoir copier et redistribuer le logiciel. Mais il reste tout à fait possible de vendre les logiciels. C'est d'ailleurs ce que font les éditeurs de distribution Linux en proposant des produits souvent peu coûteux, mais aussi des produits beaucoup plus chers comme des distributions dédiés à des environnements spécifiques (clusters haute disponibilité...). De plus, de nombreux éditeurs incluent dans leurs distributions des outils ou scripts de configuration placés sous une licence spécifique de manière à limiter la réutilisation de leur travail par d'éventuels concurrents.


Qu'est-ce que la licence GPL ?

GPL (pour General Public License) est la première licence logicielle à avoir implémenté le mécanisme juridique du "copyleft", qui permet à tous de redistribuer et de modifier les logiciels. Elle a été écrite dans le cadre du projet GNU, par Richard Stallman et le professeur de droit Eben Moglen et définit un ensemble de libertés des utilisateurs des logiciels libres:
- La liberté d'étudier un programme et d'apprendre comment il fonctionne.
- La liberté de le modifier pour qu'il convienne à leur besoin (ou de payer quelqu'un pour le faire).
- La liberté de distribuer des copies aux autres.
- La liberté de publier une version améliorée du logiciel.
C'est aussi, avec sa variante moins restrictive, la LGPL, et celle destinée à la documentation, la licence la plus utilisée dans le monde des logiciels libres. On peut considérer que parmi les licences des logiciels libres, c'est celle qui offre le plus de garanties à l'utilisateur.


Qu'est-ce que le "Copyleft" ?
C'est un mécanisme juridique qui permet de rendre du code re-distribuable, d'une manière récursive. En fait, lorsqu'un programme est distribué sous une licence intégrant le copyleft, son utilisateur peut le redistribuer et l'incorporer dans tout autre programme. Mais la licence spécifie aussi que tout autre programme dans lequel il est incorporé doit être distribué selon les mêmes termes et donc entraîner les mêmes libertés pour l'utilisateur. Ainsi, personne ne peut s'approprier le code. Toutes les licences de logiciels libres n'intègrent pas ce mécanisme.


Y a-t-il plusieurs types de licences de logiciels libres ?
Oui, il existe de nombreux types de licences de logiciels libres, qui sont plus ou moins permissives pour l'utilisateur. Certaines sont compatibles avec la GPL et d'autres non. L'une des plus utilisée est par exemple la licence BSD, qui accompagne les systèmes d'exploitation xBSD. Celle-ci dans sa version originelle est incompatible avec la licence GPL, car elle comprend une clause selon laquelle tout logiciel utilisant du code protégé par elle doit inclure le message suivant: "This product includes software developed by the University of California, Berkeley and its contributors". Cette licence, bien que libre n'insiste pas non plus sur le mécanisme du copyleft. Il existe de nombreux autres exemple de licences libres, comme celle de Mozilla, d'Apache ou encore les licences libres d'IBM ou de Sun.


Les licences de logiciels libres ont-elles déjà fait l'objet d'une jurisprudence ?
A notre connaissance, la licence GPL a pour la première fois été validée par la justice, suite à un procès qui a opposé Harald Welte (créateur du logiciel open source Netfilter/IPtables) et la société Sitecom (Avril 2004). Cette dernière avait utilisé ce logiciel open source pour le firmware de son routeur sans-fil WL-122, mais n'avait pas respecté la licence GPL puisque le codes source du firmware n'avait pas été publié. Le tribunal de Munich a donc exigé de Sitecom la suspension de la distribution de ses produits, tant que la GPL n'était pas respecté. Il est certain que le droit reste donc encore à écrire en ce domaine.



Où peux-t-on trouver des informations détaillées relatives à ces définitions juridiques ?
Pour plus d'informations, le site du projet GNU contient une description de nombreuses licences et des liens vers les textes originaux. On pourra aussi consulter le mémoire de DEA de Mélanie Clément Fontaine qui offre une étude juridique approfondie de la licence GNU GPL.


Qu'est ce qu'un logiciel gratuit ? (Gratuiciel ou Freeware)
Comme son nom l'indique ce logiciel est gratuit. Il est généralement accompagné d'une
licence qui explique les conditions associées à son utilisation (copie, diffusion, utilisation , intégration ...). Un logiciel gratuit est rarement accompagné de son code source et reste entièrement contrôlés par son auteur. Ce dernier peut donc cesser la diffusion gratuite quand bon lui semble. Il n'en reste pas moins qu'il est toujours intéressant de ne pas avoir à payer un logiciel, et c'est pourquoi nous évoquerons également les logiciels gratuits en prenant bien soin de les distinguer des logiciels libres. Attention, certains logiciels sont gratuits pour une utilisation privée, mais deviennent payant dans le cadre d'une utilisation professionnelle.


Qu'est ce qu'un partagiciel ? (Shareware)
Le logiciel peut être essayé durant une période allant de 15 jours à 3 mois en général. A l'issue, l'utilisateur doit rémunérer l'auteur ou désinstaller l'utilitaire. Le shareware peut être totalement fonctionnel sans limitation de temps, mais le plus souvent celui-ci possède des restrictions d'utilisations comme une absence de fonctions (impossibilité de sauvegarder ou d'imprimer etc..), une impossibilité d'utilisation après une date prédéterminée, la survenue plus ou moins fréquente de fenêtres rappelant à l'utilisateur que celui-ci ne s'est pas enregistré.

Quelle est la signification des noms de logiciels de terminant en "ware"?
A l'origine, seuls les termes "freeware" et "shareware" étaient utilisés, depuis quelques années de nouveaux "wares" apparaissent ainsi que des traductions ou francisations de termes anglo-saxons. La plus part de ces définitions concernent des utilitaires dont l'auteur conserve les droits.  

Abandonware : logiciels commerciaux anciens, tombés dans les oubliettes et mis en téléchargement. N'étant plus distribués, leurs éditeurs ayant même souvent disparus, ce mode de distribution, s'il reste illégal, prolifère actuellement et fait renaître des séries à succès comme Ultima, Might and Magic..
Addware : ce type d'utilitaire est en train de proliférer sur la Toile. la gratuité du logiciel est assurée par une bande de publicité pour différents sites Internet. NetVampire en est un bon exemple.
Begware : terme rencontré une seule fois, l'auteur demande que vous lui expédiez l'objet de son choix, c'est un terme générique qui peut correspondre à un mailware, cardware, beerware etc. .
Beerware : oui, j'ai rencontré ce type d'utilitaire dont l'auteur, réclame l'envoi d'une bière pour utiliser son produit, non pas qu'il soit forcément porté sur l'alcool mais plutôt sur la collection de bouteilles.
Cardware : utilitaire dont l'auteur demande l'envoi d'une carte postale.
Careware : l'auteur de ce type d'utilitaire demande à l'utilisateur de faire un don à l'association caritative de son choix.
Charityware : terme que j'ai eu l'occasion de découvrir récemment et dont la finalité se rapproche du careware.
Crippelware : terme très rare qui correspond à de nombreux sharewares qui possèdent certaines fonctions désactivées, tel traitement de texte ou tel logiciel de dessin n'autorisent pas l'impression.
Démoware : on rencontre encore assez souvent ce terme qui correspond à un shareware "bridé" dans ces fonctions, le "vrai" shareware se veut totalement fonctionnel lors de sa période d'essai.
Distribuciel : terme synonyme de Shareware ou Partagiciel
Espiogiciel : francisation de Spyware
Expireware : terme rare mais qui correspond à énormément de sharewares, passé une date d'utilisation, le logiciel n'est plus du tout utilisable sans enregistrement
Free software : terme synonyme de freeware, très peu utilisé
Freeware : c'est le terme inventé par Andrew Fluegelman en 1982. Actuellement il désigne un logiciel dont l'utilisation est illimitée, gratuite et dont la diffusion est libre. Il existe parfois des variantes puisque que l'auteur voulant contrôler la distribution de son produit peut restreindre sa diffusion.
Graticiel : francisation du terme freeware.
Gratteware : typiquement français, l'auteur demande à l'utilisateur de lui envoyer un ticket "à gratter" de la Française des Jeux. La fortune pouvant être à portée de l'ongle.
Gratuiciel : autre francisation du terme freeware, utilisée par nos amis Canadiens
Greenware : l'auteur demande ici que l'utilisateur réalise chaque jour une action en faveur de l'environnement!
Inutilitaire : catégorie d'utilitaires qui fleurissent depuis quelques mois, elle regroupe un ensemble de logiciels à l'utilité restreinte voire nulle, allant du faux formatage, au chat qui poursuit inlassablement le curseur de votre souris en passant par moult gags parfois douteux.
Libreware : terme rare, équivalent au logiciel gratuit mais dont l'auteur précise qu'il ne refuse pas l'envoi de pièces sonnantes et trébuchantes en contrepartie de son travail
Logoware : nouveau venu dans la famille des wares, l'auteur demande à l'utilisateur d'insérer un logo publicitaire sur son site concernant le logiciel.
Mailware : très répandu, il permet à l'auteur de constituer une mailing-list en demandant à l'utilisateur de lui adresser un mail. L'auteur pourra ainsi informer les utilisateurs de ses nouveautés. Ce mail est souvent l'occasion de recevoir un code qui permet la disparition d'une fenêtre d'enregistrement.
Malware : désigne l'ensemble des logiciels hostiles, néfastes comme les virus, les vers, les chevaux de Troie
Nagware : pour inciter à s'enregistrer, il imprime un bon de commande à l'ouverture ou à la fermeture du logiciel, ou se bloque régulièrement (10 ou 15 secondes) en faisant apparaître une minuterie. Ce type de shareware tend à disparaître.
Olderware : terme exceptionnellement rencontré, il s'agit de logiciels qui sont diffusés en mode shareware à bas prix à l'occasion de la sortie de la dernière version d'un produit commercial
Openfreeware : freeware livré avec ces sources
Partagiciel : terme très répandu chez les Canadiens, c'est une belle traduction du mot shareware.
Postcardware : identique à cardware
Rackware : terme rare pour un procédé qui a disparu, shareware proposé en "rack",c'est à dire comme un logiciel commercial, dans une boite et vendu en magasin. Non seulement on payait la boite mais il fallait aussi payer le logiciel à l'auteur!
Shareware : terme inventé en par Bob Wallace, le logiciel peut être essayé durant une période allant de 15 jours à 3 mois en général. A l'issue, l'utilisateur doit rémunérer l'auteur ou désinstaller l'utilitaire. Le shareware peut être totalement fonctionnel sans limitation de temps, mais le plus souvent celui-ci possède des restrictions d'utilisations comme une absence de fonctions ( impossibilité de sauvegarder ou d'imprimer etc..), une impossibilité d'utilisation après une date prédéterminée, la survenue plus ou moins fréquente de fenêtres rappelant à l'utilisateur que celui-ci ne s'est pas enregistré.
Shareware compensé : technique utilisée au début des années 90, le diffuseur rénumérait faiblement l'auteur sur chaque disquette diffusée.
Shelfware : terme rare, c'est un shareware sans période d'essai!
Software : terme générique pour désigner tout logiciel.
Sponsorware : terme ayant la même signification que addware.
Spyware : littéralement logiciel espion! Nom donné à des logiciels comme Go!Zilla, GetRitgh, qui lors de vos connexions ne se contentent pas de télécharger les bannières de publicité mais réexpédient certaines données comme vos habitudes de navigations!
Thingware : on rencontre parfois ce terme dans quelques logiciels anglo-saxons, l'auteur demande à l'utilisateur de lui envoyez un objet de son choix.
Thinkware : ici  ce terme rare, désigne un logiciel dont l'auteur demande en retour une idée pour améliorer son produit.
Timeware : parfois rencontré sur des logiciels dont l'auteur demande que l'utilisateur consacre du temps à débusquer les bugs et à l'amélioration du produit.
Warez : logiciel commercial ou shareware piraté, livré avec son code d'enregistrement.
X-ware : rien de cochon ou de Mulderien là-dedans, c'est un terme générique des wares.


Cette page à été élaborée à partir des informations disponibles sur de nombreux sites dont principalement http://users.skynet.be/sky37994/ecole/start.htm
Merci à tous les participants qui oeuvrent pour la reconnaissance du logiciel libre.